26 janvier 2006

Science ou science, à vous de choisir

Dans cet article formidablement bien rédigé par Jacques Testart (merci Gordon), on trouve tous les arguments expliquant la vision réductrice que notre époque a de la Science. La réduisant finalement à la technoscience qui n'entend nulle critique et dont les acteurs ne prennent jamais aucun recul sur les effets à long ou à court terme des leurs activités. Réduire ainsi la Science à sa partie purement applicative dénuée de toute réflexion n'entraîne qu'un phénomène proche de celui induit par les religions sur le peuple qui l'écoute. Ainsi, nous nous retrouvons face à la foi aveugle d'une grande majorité d'entre nous en cette technoscience (qui n'est qu'un dérivé juteux et parfois douteux de la Science).

Ainsi, l'innovation est un argument au soit disant progrès qui finalement n'a qu'un seul et unique but, pas celui d'éléver la condition humaine, mais celui de graisser les rouages de l'économie de marché. On développe ces croyances en la Science absolue, on sacralise le progrès scientifique afin que monsieur tout-le-monde trouve une justification et un alibi à sa consumérisation outrancière des ressources planétaires. Les politiques et les économistes, prêtres de cette nouvelle religion appellée scientisme, y trouvent tous les arguments et justifications de l'état actuel de nos sociètés et nous font croirent que c'est cette même technoscience qui résoudra tous les problèmes que nous rencontrerons.

Qu'il est bien commode de ne pas entendre les penseurs qui tentent de relativiser les nombreux paradigmes que l'on rencontre en Science comme dans n'importe quelle disciple qui évolue en même temps que ses découvertes.
Notre société dite "moderne" n'utilise pas la Science comme source de compréhension du monde ni comme source de réflexion pour déterminer les lignes directrices d'action mais seulement comme un levier d'entraînement pour ne surtout pas dévier du chemin que nous avons pris, sans savoir vers où nous allons.

20 janvier 2006

Ça vous mettra pas de bonne humeur, mais on est pas là pour ça !

Bon, hier Daniel Mermet nous proposait d'entendre un entretien qu'il avait eu en 1996 avec Cornélius Castoriadis philosophe dont vous pouvez trouver le portrait ici. Le son de cette émission est disponible , elle vaut le détour dans son intégralité.
Cependant certains de ses propos ont réveillé en moi l'envie de partager mes pensées avec vous. En plus il me donnent des arguments et des références qui vont me premettre d'appuyer certaines de mes idées (merci Cornélius).
D'abord il parle de la pseudo démocratie dans laquelle nous vivons, ça fait plaisir de savoir que les grands penseurs contemporains sont lucides à ce point là. Que les hommes politiques n'ont qu'à être télégéniques et à suivre la pensée populaire pour être élus.
Plus tard, il nous parle de la définitioin du citoyen selon Aristote : "Quelqu'un qui est capable de gouverner et d'être gouverné." Hors pour lui, la vie politique ne fait que nous désapprendre à gouverner et nous persuade qu'il faut confier les affaires à des experts (nos hommes politiques).
C'est ce thème là qui a vraiment retenu toute mon attention. En effet je crois que le constat que l'on peut souvent faire du désengagement de la majorité de la population de la vie politique est à l'origine même de mon envie de blogger avec vous ici. Donc, je veux vous dire : si nous ne nous sentons pas responsables de nous même et que nous laissons faire ceux qui prennent le pouvoir à des fins moins qu'honnorables, il ne faudra pas venir se plaindre. Quand la loterie européenne explose ses chiffres de rentabilité grâce à "la crise qui dope l'appât du gain" (20 minutes ce matin - p10) car finalement le populo pense que l'état de notre pays n'est que fatalité, que seul le hasard pourra le sauver, il est temps de parler de notre envie de participer, de notre capacité à gouverner car nous sommes les pilliers de la socièté, nous en sommes ses fondements et nous seuls tous ensemble pouvons reprendre les rennes.
Ouh là faut que j'arrête, je vais tourner coco là !
Tout ce que je veux dire c'est que je souhaite faire partie de ceux de la France d'en bas qui se sentent assez humains pour croire être capable de participer au décisions de la cité. Je veux entendre et écouter les autres pour construire une société riche des expériences de chacun. Et puis je souhaite que la classe politique de notre pays cesse de me tenir la main et qu'elle enlève le bandeau qu'elle a serré sur mes yeux.
Finalement, je n'aspire vraiment qu'à une seule chose : devenir une citoyenne selon Aristote.

17 janvier 2006

Regardez le monde au lieu de vos pieds !!

Segolène par ci, Ségolène par là …… mais faut arrêter de traiter l'actualité par le minuscule bout de la lorgnette française. Oui, Ségolène a réussit son plan de communication en partant au Chili soutenir la candidate socialiste aux élections présidentielles mais bordel de m… c'est pas ça l'info principale !! Mais oui réveillons nous, un femme vient d'être élue présidente de la république dans un pays d'Amérique du sud !! En plus elle est socialiste ! Vous en connaissez beaucoup vous de femmes présidentes dans le monde ??


Alors qu'en France, on se bat pour que hommes et femmes aient les même salaires à poste égal, on lutte tous les jours pour que votre patron évite les blagues sexistes ou allusions déplacées, voilà que le Chili nous donne une belle leçon d'égalité !!
Tout ça est à méditer sagement et puis aussi arrêtons d'accepter que l'info ne soit traitée que sous l'angle du petit confort franchouillard !!

Juste un tout petit rappel : Blog feuille éphémère

16 janvier 2006

Prémices

Voilà, faut bien commencer par quelque chose. Ici vous allez pouvoir lire des opinions, des points de vue de personnalités différentes. Les thèmes abordés sont à la discrétion de chacun avec tout de même un regard censeur des administrateurs : Gordon et Barbalala.
Globalement nous sommes des trentenaires genre qui réfléchissent parfois trop et qui ont besoin de s'exprimer face à toi, le monde !! En plus on en a marre de pleins de trucs et on veut le dire !
Aller bonne lecture cher lecteur……
Barbalala